17 Mars 2017
L’Irlande est une couleur. Verte. Verte comme les maillots de l’équipe de Rugby, vif et un peu chimique qui tapisse les stades lors du tournoi des six nations.
Verte tirant sur le turquoise, presque bleu mais vert quand même qu’arbore le personnel de bord de la compagnie aérienne nationale : un vert tellement indéterminé qu’il rendrait presque un pilote de chasse daltonien.
Vert des montagnes et des landes, un vert parfois brun, alimenté de tons dont les nuages passant à vive allure redessinent les courbes. Vert sombre lors de l’hiver, quand la terre et le vent s’en mêlent et couchent l’herbe attendant de renaître.
Vert des prairies peuplées de taches blanches, broutant, bêlant, elles-mêmes parfois agrémentées d’une tâche verte fluo, signe d’appartenance à un troupeau.
Et autour de ce vert, le bleu, le noir, le gris de la mer et de l’Océan. Celui qui vient découper les côtes, les frapper, les lécher, celui qui donne à ce vert sa force et dans sa multitude, son unicité.