1 Mai 2017
Un brouhaha. un ronronnement. Des mots. Un échange. Le salon du livre de Genève, à chaque fois me donne cette première impression assourdissante le sommet de l'escalator atteint.
Du bourdonnement, du foisonnement, en se glissant entre les stands on glisse doucement vers le livre, vers le lecteur puis vers l'auteur. Cette diversité d'ouvrages, d'éditeurs, de genres, de pays, d'écrivains me donne au départ le tournis. En tant que passeuse de mots, elle est rassurante. Des enfants, des jeunes, des moins jeunes, hommes, femmes. Il y a les flâneurs qui picorent, les professionnels au badge suspendu, les aguerris sacs à dos pour mieux transporter les trésors. Il y a les sourires, quelques apéros, il y a partout la culture. Celle du voyage, du crime, de la Suisse ou d'ailleurs, celle plus philosophe ou plus humaine. Il y a une apostrophe qui vous interpelle. Il y a 89'000 visiteurs. Un chiffre un peu vertigineux de passionnés qui sont venus. Et moi qui ai eu cette chance quatre jours durant et qui, si cela n'avait pas été un tel marathon, serait même venu un cinquième.
Il a fermé ses portes. Il a été l'écrin de bien belles rencontres. J'y ai déposé un Jardin pour la première fois. Et les premières fois on ne les oublie pas.